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 Roy Dupuis.

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Ève.
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Ève.


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MessageSujet: Roy Dupuis.   Roy Dupuis. I_icon_minitimeVen 25 Mai - 10:17

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BLASTÉ | ROY DUPUIS
Être d'introspection
Marie-Joëlle Parent Le Journal de Montréal
15-03-2008 | 04h00 Roy Dupuis

Choisir des oeuvres qui font réfléchir sur le genre humain, c’est un peu le leitmotiv de Roy Dupuis. Après le génocide rwandais dans J’ai serré la main du diable, il s’attaque à Blasté, une pièce où la guerre sert aussi de trame de fond. Un rôle qui risque de rester dans les annales.
Mercredi matin, lendemain de la énième tempête de neige de la saison. Roy Dupuis arrive avec Céline Bonnier au loft de répétition, avenue de l’Esplanade.

Ils font la bise à leur metteure en scène fétiche, Brigitte Haentjens (pour votre info, prononcer «N15»). Elle est d’ailleurs la dernière à avoir travaillé avec Roy au théâtre, il y a 14 ans dans la pièce True West.

Ils prennent place autour d’une table où s’enchaînent tisanes pour Céline et cigarettes pour Roy. Ils ont une longue journée devant eux, les répétitions sont plutôt intenses.

Roy Dupuis est fidèle à lui-même. Il assiste à la discussion les bras croisés, fixe son regard bleu laser dans le vide et ne parle que lorsque c’est nécessaire. D’un naturel calme et peu volubile, il s’enthousiasme cependant quand il est question de répéter.

«Ce que je préfère dans mon métier, c’est les répétitions de théâtre. Après, je me satisfais… de quelques représentations!», dit l’acteur de 44 ans.

En répétition, Roy Dupuis est dans son univers. Il aime ce cocon de création et les liens qui se tissent avec la troupe. Être d’introspection, Roy Dupuis aime le luxe du temps alloué à l’analyse de l’oeuvre.

Il aime se questionner sur son personnage. On voit qu’il y a beaucoup réfléchi. À peine arrivé, il faisait déjà part à Brigitte Haentjens de remarques digérées depuis la veille.

La démarche est très différente du cinéma. Sur un plateau tout va plus vite. Pas le temps de trop se questionner. «On filme les répétitions, c’est à peu près ça le temps, la répétition tu la fais chez toi», dit-il.

RETOUR SUR LES PLANCHES

Roy Dupuis est déjà très occupé du côté du 7e art, alors pourquoi ce retour au théâtre? «On m’a présenté beaucoup de pièces classiques, mais je me suis toujours dit que si je retournais au théâtre, ce serait pour une création ou une pièce moderne et marginale», dit-il.

«Tant qu’à faire du théâtre, c’est le genre de théâtre que je voulais faire», ajoute-t-il. Ça fait trois ans que le projet est en branle. Avant même qu’il tourne le film sur la vie du général Dallaire.

A-t-il hésité? «J’y ai pensé un peu, mais pas très longtemps. C’est quelque chose qui est venu me chercher. Sans avoir le coup de foudre, il y a quelque chose que je trouvais dérangeant», dit-il.

Dérangeant n’est pas le mot. Son personnage chie sur scène, se masturbe, se fait sodomiser, manger les yeux et connaît une lente agonie. On est loin de Disneyland.

Roy l’avoue, le rôle est «épuisant mentalement et physiquement». Il reste sur scène pendant…1h45. «C’est dur à jouer. Ça a l’air tout croche,mais c’est d’une grande précision », dit-il.

Il joue le rôle d’un journaliste. Attention, on est loin du Michel Gagné de Scoop au début des années 1990.

Ian est un homme dans la quarantaine, un être abject qui traite Cate (Céline Bonnier) comme son esclave sexuelle.

«Je joue un journaliste qui vit à Londres et qui porte un revolver. Je préfère limiter la description à ça», dit Roy, qui ne veut pas trop en révéler sur son rôle.

Le grand loft de répétition est presque vide sauf pour unmatelas recouvert de plastique qui leur sert à répéter…

«Les dialogues sont très difficiles à apprendre parce que ce sont des spirales, des phrases non finies qui reviennent tout le temps», explique Roy Dupuis à propos du texte traduit par Jean- Marc Dalpé. Le langage de l’auteure Sarah Kane est cru et ne permet pas aux acteurs de s’égarer. Le rythme est ultra-réaliste. «Il n’y a pas de recherche d’efficacité. La première partie, c’est presque de la téléréalité!» explique-t-il.

Le public est-il prêt à le voir dans un rôle aussi audacieux? «On s’en fout!» lance Roy du tac au tac. Il n’a pas le temps de se préoccuper de ce genre de détail, il a du travail sur…les planches.


Citoyen avant tout
«En allant au Rwanda l’été dernier, j’ai vu encore plus l’importance de présenter cette oeuvre-là», confie Roy Dupuis.

Roy Dupuis se transforme de plus en plus en comédien-citoyen dans ses choix de rôles. On peut dire qu’il se positionne politiquement avec ses choix culturels. Ce fut le cas avec le film J’ai serré la main du diable, qui raconte comment le monde entier a fermé les yeux devant le génocide du Rwanda.

Avec Blasté, Roy Dupuis veut provoquer une réflexion sur notre indifférence face aux guerres.

«C’est en regardant ce qu’on est qu’on apprend à aller plus loin et à évoluer. C’est une pièce qui n’a pas peur de dire ce qu’on est, il n’y a pas de fuite, il n’y pas d’artifices, pas de magie dans cette pièce-là », dit-il.

Quelques jours avant la grande première, on sent déjà Roy Dupuis habité par l’oeuvre.

Il ne voit pas nécessairement un message derrière l’oeuvre, mais plutôt «un constat de la réalité, de ce qu’on est devenus. C’est une pièce qui est encore plus actuelle qu’à l’époque où elle a été écrite », dit-il, faisant référence à la guerre en Irak entre autres. «Ça part de l’intimité et ça s’en va dans la politique internationale », ajoute-t-il.

PREMIÈRES AMOURS

Roy Dupuis a fait ses débuts au théâtre avant même de sortir de l’École nationale en 1986. ll se remémore alors la pièce Harold et Maude. «On avait fait une grande tournée acadienne!» dit-il.

Il a aussi joué dans Les Muses orphelines sous la direction d’André Brassard et dans trois pièces dirigées par Brigitte Haentjens, dont Le Chien en 1988. Côté cinéma, Roy Dupuis est encore et toujours au sommet de son art. Il vient de gagner le trophée du meilleur acteur aux Jutra pour son interprétation du général Dallaire.

Il vient de terminer le tournage du film Némésis, d’André Forcier, où il partage la vedette avec Rémy Girard, France Castel, Gaston Lepage et Michel Barrette.

Il a aussi tourné dans le nouveau film surréaliste de Kim Nguyen, Truffe, avec Céline Bonnier, Michèle Richard, Jean- Nicolas Verreault, Pierre Lebeau et Danielle Proulx.

Roy Dupuis sera entraîneur de baseball dans Un été sans point ni coup sûr, de Francis Leclerc, le fils de Félix, avec qui il s’est lié d’amitié.

Finalement, on a appris récemment qu’il allait jouer dans le prochain film de Ken Scott, Les Doigts croches, aux côtés de Claude Legault et Patrice Robitaille. Bref, beaucoup de travail et quelques moments libres pendant lesquels «je travaille sur ma terre et mon bateau». Quoi de mieux pour garder les deux pieds sur terre?

http://www.canoe.com/divertissement/arts-scene/nouvelles/2008/03/13/4995271-jdm.html?5e84d11290aa416cbc2caeccbd58a65d

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La «Roymanie» n'a pas de frontières

Isabelle Paré
Édition du mardi 18 mars 2008

Des fans de Roy Dupuis convergent des États-Unis et d'Europe pour assister au retour de leur idole sur les planches

Au Québec, être star signifie souvent briller au firmament local. Hormis Céline Dion, peu de vedettes ont à leurs trousses paparazzis et groupies en délire. Mais pas Roy Dupuis, qui jouit d'un réseau international de fans assidus, dont plusieurs s'apprêtent à mettre le cap sur Montréal pour admirer le retour sur les planches du ténébreux Michael de La Femme Nikita.

Difficile de s'imaginer que jusqu'en Russie, des internautes clavardent des moindres faits et gestes de Roy Dupuis, échangeant leurs commentaires sur ses dernières prestations à l'écran, ou s'attristant de la récente disparition de sa mère. Ceux qui ne maîtrisent pas l'alphabet cyrillique en seront quittes pour visiter un des nombreux autres sites en espagnol, en japonais ou en anglais où la vie et la carrière de Roy Dupuis sont étalées dans le menu détail, où les «royettes» (sur royettes.com) s'activent et s'extasient à coup de clavier sur les forums de discussion.

Roy Dupuis alimente un phénomène de célébrité inédit au Québec pour un comédien. Alors que la pièce Blasté de Sarah Kane prend l'affiche ce soir à l'Usine C, la vente des billets bat son plein, et des dizaines de fans des États-Unis et d'Europe s'apprêtent à venir voir le retour sur scène de leur égérie, qui jouera pour la première fois aux côtés de sa conjointe, la comédienne Céline Bonnier. La dernière apparition de Dupuis sur les planches remonte à 1994, dans la pièce The West, de Sam Sheppard.

«Sur ma liste de discussion personnelle, je suis au courant du fait qu'au moins une vingtaine de mes membres se rendront à Montréal dans les prochains jours pour voir Blasté, la majorité venant des États-Unis, mais aussi de Hollande», a soutenu Maxine Cunnwgham, qui gère le site de discussions amisparroy.com, depuis Oklahoma City.

Selon celle-ci, la notoriété de Roy Dupuis est planétaire depuis la diffusion à grande échelle de la série à succès La Femme Nikita, où Roy Dupuis incarne un ténébreux agent antiterroriste au sang-froid imperturbable. La popularité de cette série a donné lieu à la création de dizaines de sites et de forums de discussion liés à Nikita ou spécifiquement à Roy Dupuis, tant aux États-Unis, au Japon qu'au Brésil, recrutant des fans des cinq continents, y compris d'Australie. Dans le lot, on trouve même un site en grec et un autre en russe, où l'on adresse à Roy, en français, ses plus sincères condoléances à la suite du décès récent de sa mère.

«Tous ces gens sont en contact avec tout ce qui se passe dans la vie de Roy par Internet, et certains se rencontrent même à l'occasion d'événements particuliers, comme les premières de ses films ou des événements organisés par la Fondation Rivières», soutient Mme Cunnwgham, qui est même devenue la responsable des campagnes de financement de la Fondation Rivières, un organisme sans but lucratif cofondé par Roy Dupuis, Michel Gauthier et Alain Saladzius, pour protéger les plus belles rivières du Québec.

Cette constellation de fans est d'ailleurs précieuse pour la Fondation Rivières. En effet, pas moins de 70 % des fonds recueillis par l'organisme proviennent des fidèles de Roy Dupuis. «Pour eux, donner à la fondation, c'est comme faire un cadeau à cet acteur qu'ils admirent autant pour sa conscience sociale que pour son talent», soutient Mme Cunnwgham.

Deux fois par année, la Fondation Rivières tient d'ailleurs à Montréal des encans où convergent des dizaines de fans pour s'arracher des objets et photos autographiés atteignant parfois des prix exorbitants. Selon Michel Gauthier, photographe officiel du comédien et coprésident de la Fondation, une statuette gagnée par Roy Dupuis au dernier Festival des films d'Halifax pour son rôle du général Roméo Dallaire dans Shake Hands With the Devil, a été emportée pour pas moins de 20 000 $.

«Quand les fans sont là, il y a un effet d'entraînement! En plus, ça leur permet de le rencontrer et de monter sur scène avec lui», explique M. Gauthier.

À chaque conférence de presse à laquelle assiste Roy Dupuis, les photographes des principaux quotidiens sont contactés pour céder leurs photos à la Fondation Rivières, qui les revend au plus offrant lors de ces événements semestriels. À ces soirées, des photos autographiées se sont parfois envolées pour 2000 $ et 3000 $ pièce, même si la plupart peuvent être acquises pour environ 350 $. Tout y passe: DVD autographiés, trames sonores de films, affiches de films signées de la main de Roy, bref tout ce qu'un fan peut vouloir ajouter à sa collection.

Cette Roymanie se vit aussi sur e-Bay où l'on trouve une foule d'articles offerts par des vendeurs de rêves, qui tentent de surfer sur la frénétique et lucrative popularité de l'acteur. On y retrouve même des exemplaires de l'édition du 10 mars du Devoir, où Roy Dupuis, couronné la veille d'un Génie à titre de meilleur acteur dans Shake Hands with the Devil, affichait un sourire éclatant à la une.

Car il faut dire que les mordus de l'acteur, né en Ontario et arrivé à l'adolescence au Québec, ont de la difficulté à mettre la main sur certains de ses films, peu distribués hors du Canada. Plusieurs se rabattent sur Amazon.ca, afin de rester en phase avec la carrière de cet acteur qui a quitté la peau du Michael de Nikita depuis 2001.

«Il y a un gros marché sur Internet pour les DVD de Roy, parce que plusieurs ne sont tout simplement pas distribués sur les écrans ailleurs. Mais nous trouvons toujours un moyen de rester informés de tout ce qu'il fait, notamment en consultant les journaux de Montréal!», soutient la fondatrice de amisparroy.com, qui a réussi à mettre la main sur l'affiche de Blasté en contactant Le Devoir.

Rencontres, premières, encans: les activités où convergent les fans sont légion. Parmi celles-ci, on compte même un cours d'initiation au français! Afin de mieux suivre Roy pas à pas...


http://www.ledevoir.com/2008/03/18/181062.html
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